samedi 27 juillet 2019

Siesta Beach ... Siesta tout court




Nous nous arrêtons au sud de Washington pour y passer la nuit en espérant que l’accueil de l’hôtel est bien ouvert  … Une charmante hôtesse pour le plaisir de Yann nous accueille avec son plus grand sourire, la roue tournerait-elle ? Espoir vite déchu lorsqu’elle nous annonce que la piscine est fermée et que nous découvrons la chambre meublée de 2 lits doubles de petite taille (alors qu’aux USA la grande majorité des hôtels offrent des king size), nous ne pouvons donc pas dormir à 3 dans l’un des lits. Bref nous avons réservé pour 5 adultes et nous voilà avec 4 couchages sans possibilité d’extrabed. « Je vais lui faire ravaler son sourire à l’autre, aux 4 coins de Washington qu’on va la retrouver éparpillée par petits bouts façon puzzle, elle va voir qui c’est Nadia » comme dirait Bernard Blier. Mais la vie n’est pas un film et en bonne mère et épouse que je suis, j’ai dormi à même le sol avec pour seul matelas une couette et pour table de nuit une valise ornée d’un petit verre d’eau du robinet au cas où la soif me prendrait dans la nuit noire …


Il est 7 h du matin nous sommes partis pour au moins 18 heures de route enfin surtout Yann ! A peine installés dans la voiture que tous les 4 nous reprenons nos rêves là où ils s’étaient arrêtés … C’est à 1 h 00 du matin que nous ouvrons les yeux et découvrons notre belle villa de vacances. « C’est passé vite le trajet » pense-je, "quel repos, ces 18 h de silence ! Je ne les ai pas vues passer »  pense yannou !! Pff comme si je parlais beaucoup ...  et c’est avec une excitation non dissimulée que nous ouvrons la porte d’entrée impatients de visiter les lieux ! Je vous laisse découvrir en direct live messieurs dames :






Et alors le must du must !!  Des lampes chauffantes juste à la sortie de la douche, pas besoin de serviettes, « c’est énooorme ! » comme dirait Fabrice Luccini.



Le lendemain nous nous précipitons à la plage, la plus belle plage des USA paraît-il … Déjà le sable est prometteur et sa douceur ne laisse pas indifférents nos pieds que nous avons libérés de nos chaussettes, baskets et autres sandales … Nous pourrions passer des heures à fouler ce sable dont la parfaite température n’est pas sans rappeler les pierres chauffantes utilisées dans les salons de massage. Mais l’appel de la mer est plus fort que ce massage plantaire et nous nous installons tels de bons américains avec nos chaises de plages et nos parasols.

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A peine la dernière chaise installée, que se produit l’imprévisible !! Une amie de Charlotte qui plus est ex élève de Yann, se présente à nous ! Comment est-il possible de rencontrer une copine du Mans à Siesta Beach ? !! Nous immortalisons tout de suite le moment et dans l’excitation, les filles montent les marches du Lifeguard et demandent à être prises en photo à ses côtés ! Sa réaction dépasse alors leurs espérances et elles redescendent les marches avec l’instagram et le numéro de téléphone du Lifeguard dénommé Nathan … Après « A nous les petites anglaises !  », « A nous les petites françaises ! » !  Aaaah ! Les hommes … (coucou Michel Houellebecq dont je ne citerai pas les mots,  ce blog étant pour tout public !).



Nous coulons des jours heureux et prenons le temps de ne rien faire, à l’ombre des palmiers ornant la terrasse. Enfin, nous profitons … Les bruits de Timesquare se sont tus, les bavardages des élèves estompés, les consignes des profs sur le tableau effacées, alors c’est donc cela la plénitude ? Hum … c’est vrai que c’est pas mal (merci André Comte Sponville).

Une petite pensée pour notre Charlotte qui ne ressentira pas cet été ce sentiment de plénitude, travail oblige … P …  de prépa ! Bon, on peut dire que c’est un peu les vacances quand même : elle ne travaille que 8 h / jour contre 12 habituellement ! Yann toujours solidaire l’accompagne, le labeur est moins douloureux à 2 : « prenez de la peine » disait la Fontaine, Mouais …Même au petit dej ça bosse …


Selon André, nous ne vivons ces moments de plénitude que très rarement et ils sont de courte durée ! CQFD : la tempête s’abat à nouveau sur nous ! A croire qu’elle nous suit ! Pas la peine de faire des milliers de kilomètres, elle est là, elle nous guette et intervient toujours au pire moment …
Alors que nous sommes sur la plage, les lifeguard nous demandent d'évacuer les lieux, "a Storm is coming up !"



« Ooookay … You’re talking to me?” (coucou De Niro), c’est pas une petite tempête qui aura raison de nos vacances ! C’est ainsi que nous bravons la pluie et poursuivons nos activités aquatiques comme si de rien n’était.


Nous nous installons maintenant sur la terrasse juste pour narguer « Mauviette » ( le surnom que j'ai donné à cette tempête en hommage à Marty Mac Fly de Retour vers le Futur ) une véritable ludothèque !

Pour la petite histoire, j’avais laissé les enfants faire leur valise lorsque nous sommes partis en 2010 en leur disant « vous prenez ce que vous voulez mais vous n’avez droit qu’à une valise et vous ne devez pas dépasser 21 kgs ». Qu’avais-je dit là ? Marius avait mis 8 kgs de billes !!(vrai de vrai !)
Là, je me dis « 16 ans, c’est bon, le petit a mûri,  pas la peine que je contrôle sa valise » … Je pars confiante ... Et puis je trouve qu’il n’a pas beaucoup d’affaires … Tu m’étonnes il a pris 12 jeux de société !!  Les jeux sont sa trousse de survie à lui ! Et je peux vous dire qu'ils font leur poids ! Et voilà les bêtes :


















Bien lui en a pris et nous organisons un tournoi de jeux de société dans lesquels je ne peux pas dire que j’excelle. Les adversaires se battent pour se mettre à côté de moi lorsqu’il est avantageux d’avoir un maillon faible à ses côtés. Peu m’importe la raison qui les pousse à se battre pour moi, je profite de ces combats fraternels et filiaux avec délice. En tout cas les Richard, préparez-vous à des nuits de jeux ! Et surtout à voir Yann dans tous ses états lorsqu'il gagne !


Après les jeux de société, les jeux de plage ! Pour équilibrer les scores, j’ai acheté des raquettes de plage, là les enfants rigolent moins, je donne le change, Nom Di Diou !


La pluie est persistante en cette saison et nous finissons la soirée au cinéma. Nous savons les cinés américains bien équipés mais celui-là bat tous les records : des sièges individuels plus confortables que nos propres canapés, réglables dans tous les sens ! On croirait s’asseoir dans les sièges de Chandler et de Joey de la série Friends ! (coucou Balabala). On se refait toute la série avec les enfants, c'est du bonheur ! 


De retour nous regardons 2 petits épisodes de Friends et dis moi pas que c'est pas vrai quand je me lève du canapé : des dizaines de piqûres de punaises de lits ! Appelez moi l'agent de voyage ! Est ce qu'on peut passer des vacances tranquilles ? !




Nous sommes vendredi et la semaine à Sarasota s’achève déjà, c’est étrange comme les miles paraissent longs et que les minutes américaines passent si vite …

Un dernier bain de minuit avant le départ pour Hollywood, celui de Floride pas de Californie, notre folie est raisonnable ! Comme dirait Jack Sparrow dans pirates des caraïbes "soit c'est du génie, soit c'est de la folie. Le plus marrant, c'est que le plus souvent ces 2 choses vont ensemble". Allez, s'il faut être génie pour être fou, soyons génies !




mercredi 24 juillet 2019

New York New York !

Romane pense toujours que nous allons en Louisiane et croit que Washington n’était qu’un petit détour. Elle s’installe tout au fond du véhicule pense-t-elle de son propre choix, c’est fou comme la manipulation systémique familiale est redoutable et efficace (Coucou Vanessa). Elle pense donc avoir pris la meilleure place, elle a surtout pris la place la plus éloignée du GPS, ce que nous voulions ! Yes ! Dans son journal de voyage qu’elle me fait lire de son propre chef également (Niark Niark ! çà marche aussi pour çà !), elle écrit « mes parents sont fous, ils ont fait un détour de 14 h de route juste pour voir Washington DC ! Mais çà valait le coup, c’était génial ! Maintenant, nous redescendons comme prévu en Louisiane. »

Au Nord c’était les Colons aurait pu chanter Pierre Bachelet !
Et oui, nous ne descendons pas mais montons à New-York, terre d’accueil des Colons.

Nous arrivons à New Jersey, notre lieu de villégiature. Marius et Charlotte sont en effervescence, ils veulent que la surprise soit parfaite. Ils bandent les yeux de leur sœur et à peine les valises déposées dans notre location que nous partons à la découverte de New-York. Pour cela nous devons prendre le train, cela fait maintenant 30 minutes que Romane a les yeux bandés, ses sens sont en ébullition et à l’affût du moindre indice : après le bruit de la locomotive, elle entend celui des vagues se projeter contre une digue … Mais où sommes-nous ? Se demande-t-elle. Nous faisons maintenant face à NY, la nuit tombe et les gratte ciels brillent de mille feux autant que les yeux de Romane lorsque le foulard tombe enfin … Elle n’ose tellement pas y croire, qu’elle se dit que ce ne peut pas être NY ! Parfois, les rêves deviennent réalité ! She had a dream … 



New-York, terre d’accueil des colons ou devrait-on dire ex terre d’accueil : si la sélection était rude à Ellis Island, seuls 2% des postulants étaient refoulés. Aujourd’hui, c’est plus de 90% des demandes de cartes vertes qui sont refusées : Green Card ou Ellis Island des temps modernes !
Les lieux sont restés intacts et nous imaginons fort bien les conditions de séjours de ces colons venus pour fuir la potatoe famine et la misère pour certains ou faire fortune pour d’autres … A peine arrivés, ils se regroupent par communauté, il faut dire que l’occasion de partage et d’enrichissement mutuel était trop belle …
C’est ainsi que se dessine l’Amérique d’aujourd’hui avec des français du côté de la Louisiane, des irlandais sur la côte Est, des espagnols dans les Etats du Sud  … 



Il en est une autre qui s’est installée aux USA, une française qui a eu la chance d’échapper aux contrôles administratifs et médicaux : the lady liberty !
Lorsque nous sommes venus en 2011, nos amis nous ont pris en photo et nous avons souhaité refaire la même 8 ans plus tard ! Nous prenons exactement la même position, reste à trouver un photographe : 1er essai une américaine, pas cadrée … 2ème essai un jeune européen, trop sombre …  3ème essai : un latino, trop floue … 3/5 de l’équipe souhaite abandonner, seuls restent au front le fils et la mère comme du temps des randonnées de l’autre côté du continent ! Ils aperçoivent un asiatique au loin avec un appareil reflex pas un de ces i phones faisant office de … Marius lui tend aussitôt notre appareil misant tout sur ce dernier cheval ou plutôt jockey vu sa taille, résultat : parfait ! Le touriste asiatique est une valeur sûre.






Nous voguons maintenant vers Time Square, ici plus d’européens, de chinois ou d’américains, juste des consommateurs ! Des dizaines d’écrans publicitaires recouvrent les façades d’immeubles plus gigantesques les uns que les autres. Nous nous croyons dans un mauvais film futuriste où les échanges ne sont que monnaie et produits. Même les femmes utilisent leurs propres corps en guise de panneaux publicitaires.  Qu’il est loin le temps où l’irlandais venait cultiver sa terre et récolter ses betteraves … mais tout n’est pas perdu, une petite lumière nous attire : une table ronde, 2 chaises, 2 joueurs, un jeu vieux de 3500 ans. Le joueur en titre serre la main de Marius, la partie commence. Les coups s’enchainent très vite, c’est un début de partie connu des deux joueurs … Le fou blanc prend le cavalier noir qui prend la tour blanche … la reine blanche se rapproche alors dangereusement du roi noir qui contre-attaque mais en vain : échec et mat pour le petit Ma.
Qu’à cela ne tienne, il a eu le fils, il n’aura pas le père !  Yann parie 5 dollars qu’il gagne ! il la joue fine et demande à changer de place, l’adversaire étonné mais flairplay accepte, la partie commence, les coups s’enchainent, les joueurs sont de bon niveau et la partie s’annonce serrée. Le public afflue, ils sont maintenant une cinquantaine à regarder chaque coup, tout le public est dernière Yann, le jeune frenchie ! il met en difficulté son adversaire qui ne s’y attendait pas, il a pourtant une tête de joueur d’échecs ce petit frenchie ! L’adversaire en titre doit réfléchir et peser chacun de ses coups. Yann sait qu’il est à sa portée, il s’emballe et faillit, il place son cavalier en H5 et le public s’émeut, il sait que le challenger perdra dans quelques coups. C’est décidé il prendra sa revanche à Little Havana contre Stéphane Richard ! (coucou Stéphane).



Si Time Square est le cœur de la société de consommation, Central Park est le poumon vert de New York. Quel bonheur de pédaler dans ce parc qui a sa piscine, ses terrains de base ball, son étang, … Bref, un véritable havre de paix loin du tumulte de Time Square ! A consommer sans modération J
Pour la petite histoire, en 2011, Marius voulait qu’on le prenne en photo sur un rocher de Central Park sauf que nous n’avions pas le temps pour cause d’avion à prendre ! Il a beaucoup pleuré et nous en a voulu pendant longtemps. Il ne se passe pas une année sans qu’il nous dise « Je m’en fous, j’irai à Central Park quand je serai majeur pour me faire prendre en photo sur mon rocher ! ». Here we go, c’est ton jour Marius, enjoy !


Il paraissait beaucoup plus imposant ce rocher quand tu mesurais 1.10 m !!




Yann reçoit un message d’alerte sur son téléphone : alerte météo sur New York, une tempête s’annonce ! What ? Nous sommes montés à NY pour échapper à Barry, l’ouragan de Louisiane et nous voilà pris dans une tempête ! Nous courons vers le métro mais déjà la pluie tombe à fortes gouttes, nous avons 1H30 de trajet : « chef chef, nous sommes perdus ! » aurait dit Jean Lefebvre dans la 7ème compagnie. Nous arrivons trempés dans le métro mais ce n’est rien à côté de ce qui nous attend. Nous sommes maintenant dans le train et l’orage sévit de plus belle, le niveau d’eau a atteint les roues du train. Nous sommes en alerte rouge, le vent se mêle à la pluie et nous devons sortir dans 2 stations … Les éclairs se rapprochent, nous sortons de la gare en courant, il nous reste 1 km à parcourir sous les arbres. Je crie aux enfants de ne pas courir, il semble qu’ils ne reçoivent pas la fréquence de ma voix et tous se débinent comme des furets ! C’est le moment de calculer la VMA (coucou David). Une voiture de police patrouille venant en aide aux citoyens en difficulté, les trottoirs et les rues sont inondés, nos chaussures aussi ! Nous ne sentons même plus la pluie, nos yeux sont fixés sur notre point d’arrivée, le bout de la rue et plus rien d’autre n’existe que ce point. Nous arrivons sains et saufs, mouillés jusqu’à l’os mais heureux ! Quelle tranche de vie ! 3 jours après nos chaussures ne sont toujours pas sèches …



Le ciel est maintenant dégagé, nous pouvons partir visiter le mémorial du 11 septembre. Dès notre arrivée sur site, l’émotion est palpable : des centaines de personnes se recueillent autour des deux piscines construites en lieu et place des tours jumelles. L’eau s’écoule dans un gouffre dont on ne voit pas le fond, écoulement qui rappelle l’effondrement des tours.
Nous pénétrons maintenant dans le mémorial où les portraits de chacune des 3000 victimes sont exposés. Nous sommes saisis par les images d’horreur mais aussi d’élans solidaires.  En ce même jour nous assistons tout à la fois à ce que l’homme peut faire de pire et de mieux. Un jeune fils écrit à sa mère pour la rassurer « je vais bien je suis dans la tour 2, c’est la tour 1 qui est touchée » oui mais quelques minutes plus tard, la 2ème tour s’effondrera … Nous entendons également des échanges radios des forces de police, des pompiers … Tous mobilisés. La fin du musée est consacrée à la montée du terrorisme et à la manière dont les 19 terroristes ont pris possession des avions.
Nous ressortons émus de ce mémorial, des images, des messages et des bruits gravés à jamais.


Une des 4 tours reconstruites

Un petit tour sur le pont de Brooklyn … 







Nous terminons notre périple par la visite de la bibliothèque de New York : prestigieux bâtiment. On aurait presque envie de lire J




Encore un petit tour à la gare de New York et nous voilà de retour dans le New Jersey.




Nous reprenons la route demain pour une vingtaine d’heures, autant dire qu’il va falloir recharger les portables et préparer des nouvelles rubriques de baccalauréat ! Gros mots çà marche bien et avec toutes les lettres : hein Titou et Raph ? !!

Prochain rendez-vous : Siesta Beach, la plus belle plage de Floride.




dimanche 21 juillet 2019

Washington DC

Nous arrivons enfin à la Capitale : Washington DC, lieu de pouvoir politique …. De pouvoir Géopolitique (coucou Cléclé et Chacha).
Pensant en avoir fini avec le transport, nous déchargeons avec allégresse notre Limousine- Truck non loin de la Trump Tower. 
L’hôtelier nous indique un parking à quelques blocs de là, tout s’annonce pour le mieux. Yann s’engouffre dans le parking oubliant le gabarit hors norme de notre véhicule : 2 cm  de chaque côté (on est large !). Puis amorce du 1eret dernier virage (!!) : impossible d’avancer plus avant !  Yann est en apnée, il manœuvre tel Nicky Lauda pour sortir de ce truck-trap et
capitalisant sur sa 1ÈREexpérience demande conseil au valet du 2èmeparking. Et voilà comment 2 hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer 3 jours auparavant deviennent complices et solidaires dans l’adversité : « Stop ! Go ahead ! Right, Left, Go Back … ». C’est ainsi qu’après 20 mins de manœuvre, 2600 Pulsations et 2 litres de sudation, la voiture que l’on n’a pas louée dans un parking que nous n’avons pas réservé dans une ville que nous ne devions pas visiter est enfin garée !

Libérés de toute contingence matérielle, nous partons enfin à la découverte de la ville. Le luxe des bâtiments alentours ne nous échappe pas et le « LA » semble donné pour nos prochaines ballades qui plus est orchestrées par un trump-estite de haut vol, le Maestro de ces lieux.

Nous arrivons rapidement devant sa demeure où quelques manifestants dressent leurs pancartes vindicatives … en vain. Si certains thèmes appellent à la divergence, il en est un qui rassemble : le terrorisme. Et tout un chacun respecte les 100 m de sécurité instaurés depuis le 11 septembre 2001. La maison nous paraît alors petite et ressemble à ces maisons de maîtres des plantations de Louisiane (enfin celles que j’ai vues en photo !).



Après la maison blanche, le pentagone, what else ?

Le GPS de notre guide préféré alias Yannou indique un temps de trajet de 20 mins, une paille. 
40 minutes après sous 33 degrés en plein soleil et sur le bord d’une nationale sans le moindre pentagone à l’horizon, nous consultons à nouveau le GPS : il est indiqué 3 Minutes… « Bizarre Bizarre,  vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre … » comment dirait Jouvet. Nous réalisons que le mode de transport sélectionné est la voiture et non « à pied » ! « çà va marcher beaucoup moins bien forcément ! » comme dirait Bourvil, je reste dans la même époque … Ne vous inquiétez pas les enfants je vais bientôt citer Robert Downey Jr !



Nous aimerions être comme Robert un super héro et voler dans les airs car il nous reste encore 40 mins de marche sans eau (pas de vendeur puisque sur la Nationale) pour atteindre le DOD (department of defense) à 5 côtés réguliers. Il a intérêt à être beau ce bâtiment, Nom Di Diou !
40 Mins après …  Même pas beau ! Il faut le survoler pour apprécier sa forme géométrique et une fois pour toute : on n’est pas dans un Marvel L





Nous devons maintenant traverser un échangeur pour nous rendre au centre commercial le plus proche et s’hydrater ! A 100 m du but, Nadia collapse, Yannou ventile … Finalement, la vallée de la mort c’est de la rigolade à côté du Pentagone ! 

Une OASIS en vue ! Une fontaine à Coca ! Oui parce que je ne vous ai pas raconté : après les perles des élèves, voici la perle d’un prof de maths en vacances à Washington : « l’eau me déshydrate, seul le coca m’hydrate … ». Mais qui est sa mère ?? !! (Josette tu m’entends ? l’eau déshydrate ton fils !). Finalement, on est peut-être dans un Marvel ou dans un remake des gendarmes et des extraterrestres troquant l’huile pour du coca … 

Bien hydratés au coca, nous nous apprêtons à fouler les marches du Mémorial de Lincoln lorsque des centaines de femmes entièrement vêtues de blanc les descendent entonnant des airs religieux pour rejoindre la rive gauche du Potomac pendant que leurs époux et fils se trouvent sur la rive droite. C’est alors à l’endroit même où Martin Luther King a fait son discours qu’un prêtre donne une messe d’anthologie devant des milliers de fidèles. Croyants ou pas croyez-moi, ce fut un moment incroyable suspendu dans le temps auquel des fidèles d’un autre genre également couvertes de leurs tuniques blanches se sont invitées : les colombes … I have a Dream …


C’est à quelques battements d’ailes que nous nous retrouvons à un autre mémorial : celui des Etats et Pays qui ont combattu aux côtés des USA durant la 2èmeguerre mondiale. Comme disait Boltanski « on meurt 2 fois : la 1èreoù on meurt, la 2ème où l’on ne se souvient plus de nous ». 54 stèles se dressent autour d’une fontaine où les touristes se plaisent à rafraîchir leurs pieds. En bons touristes que nous sommes, nous faisons de même et trempons nos pieds dans l’eau sacrée … Le plaisir est de courte durée, des dizaines de dartres envahissent mes pieds et mes jambes ! Appelez-moi le Président ! Sainte peut-être mais pas saine cette eau …

C’est à la lueur des lucioles que nous terminons notre balade devant le Capitole, sans doute le plus beau bâtiment de la ville.


Washington, lieu d’exercice du pouvoir politique disions-nous, alors place au vote ! Référendum du 16 juillet 2019 : avez-vous apprécié Washington DC ? Les résultats sont unanimes et contre toute attente défient tous les sondages préélectoraux : Washington ressort comme la ville la plus agréable des USA ! 
Elle a détrôné Las Vegas c’est dire !

Les voyages improvisés ont du bon !
Quand je pense que Yann avait un poste au lycée français de Washington … Mais çà c’est une autre histoire …